mardi 23 février 2010

Communiqué de la Section de Châtellerault du Parti Socialiste

A l'occasion d'un meeting tenu dans notre ville, Monsieur Bussereau, candidat aux élections régionales, ministre, président du conseil général de Charente-Maritime,  a choisi de très peu parler de son programme. Il a préféré parler de Ségolène Royal, évoquer l’action de celle-ci à la tête de notre région, et critiquer tous azimuts, avec une énergie qu’on ne lui connaît guère en dehors des meetings électoraux.

La période, une campagne qui démarre péniblement pour lui, une liste qui ne convainc pas, expliquent sans doute cette agressivité, relayée dans des registres différents par ses colistiers, leurs parents, leurs amis. Nous interprétons cet exercice comme un signe de faiblesse, mais tenons cependant à régir face à ces excès.

En effet, nous n'avons aucune leçon à recevoir de la part d'un ministre du gouvernement Sarkozy. Aurait-il oublié l’action de son propre camp, la fermeture à Châtellerault, de l'Ecole de gendarmerie et du Conseil des Prud'hommes ? A-t-il entendu parler de l’entreprise Fabris ? On lui conseillera donc d’assumer en région les choix politiques dont il est solidaire à Paris. Candidat labélisé " Sarkozy ",  il représente un gouvernement qui privilégie les intérêts financiers de ses amis et aggrave consciemment la précarité.

Nous n'avons aucune leçon à recevoir d'un maire et de sa fille qui ne défendent ni les entreprises ni les intérêts de Châtelleraudais.

Nous n'avons aucune leçon à recevoir de la liste UMP qui n'avance aucune proposition alors qu'il existe une énorme souffrance dans les territoires.

En revanche, nous nous félicitons du volontarisme de Ségolène Royal. Elle écoute, elle propose, elle met en œuvre et amène par exemple l’entreprise SOLAIRDIRECT à Châtellerault…  Elle fait vivre notre région et, avec audace, elle invente les emplois de demain. C'est cette leçon là que nous voulons retenir.