vendredi 12 mars 2010

Attaque scandaleuse de Dominique Bussereau

Dominique Bussereau s'est livré à des attaques scandaleuses et diffamatoires. Il a prétendu que la Présidente de Région Poitou-Charentes avait elle-même distribué, en présence de candidats de sa liste, des chèques aux sinistrés, sous entendant ainsi qu'elle aurait « acheté » des voix. Ségolène Royal tient à préciser qu'aucun candidat de la liste ne l'a accompagné lors de ses déplacements sur la côte littorale pour rendre visite aux habitants et communes sinistrés. Les aides d'urgence ont transité via les CCAS (centre communaux d'action sociale), et la liste des sinistrés a été faite par les mairies qu'elles soient de droite comme de gauche. Les propos de Monsieur Bussereau sont mensongers et diffamatoires. L'avocat de la Région a été saisi de cette affaire.
Ségolène Royal s'est toujours interdit de communiquer à des fins partisanes sur les sinistres vécus en Charente Maritime alors qu'il y aurait beaucoup à dire sur la multiplication des visites ministérielles avec des annonces financières dont pas le moindre premier euro n'est arrivé sur le terrain, pas même les 3 millions d'euros d'urgence annoncés par Nicolas Sarkozy. Elle rappelle aussi que le dispositif d'aide de la Région a été voté au Conseil Régional à l'unanimité, droite et gauche confondues.

lundi 1 mars 2010

La Région Poitou-Charentes offre de belles perspectives


Florent de Kersauson, président de Nestadio Capital – Poitou-Charentes

Nestadio Capital gère des fonds d'investissement de proximité (FIP) ouverts aux particuliers qui souhaitent défiscaliser une partie de leurs revenus au titre de l'impôt sur le revenu ou de l'ISF. Nestadio capital investit cet argent dans des PME régionales (25 à 30 investissements déjà réalisés dont 3 en Poitou-Charentes). Le siège de l'entreprise est situé dans le Morbihan et Nestadio Capital envisage une antenne permanente en Poitou-Charentes. Florent de Kersauson, son fondateur et président, estime que cette région offre de belles perspectives.

Qu'est-ce qu'un fonds d'investissement de proximité ?

 
Les FIP ont été créé en 2003 et ont démarré assez lentement car personne dans la profession n'y croyait. Nous nous somems lancés en 2004. Un FIP c'est tout simplement un fonds qui a l'obligation d'investir dans des PME régionales. C'est aussi un produit de défiscalisation de l'impôt sur le revenu, et de l'ISF depuis la loi TEPA.
Nous avons 5.000 soucripteurs aux fonds que nous avons lancés au rythme de deux par an couvrant géographiquement la façade atlantique de Rouen à Bordeaux. Un tiers de nos souscripteurs provient de Bretagne et Pays de Loire, un tiers de la région parisienne et un tiers du reste de la France. Nos fonds sont distribués par BNP-Paribas.

Quel est le profil des entreprises dans lesquelles vous investissez ?

On est très ouvert. On n'a pas de stratégie différente de celle des FCPI ou des sociétés de capital-risque. On cherche à défendre nos souscripteurs en investissant dans des entreprises de croissance qui peuvent générer une rentabilité raisonnable. Il faut que l'industrie nous plaise. On n'investit pas dans l'immobilier ou les entreprises polluantes mais dans les secteurs en croissance comme le développement durable par exemple. On ne s'intéresse pas aux entreprises qui n'apportent pas de valeur ajoutée locale comme des grands commerçants ou des importateurs de produits fabriqués Chine. On est opportuniste et on fonctionne beaucoup à l'affinité. Par ailleurs nous suivons de près les entreprises dans lesquelles nous investissons en siègeant par exemple à leur conseil d'administration. On a l'ambition d'influer sur leur stratégie.

Vos investissements en Poitou-Charentes vont-ils augmenter ?

C'est une région qu'on aime bien. Nous avons déjà investit dans trois entreprises de la région (ndlr : la dernière étant Ouat Entertainement à Angoulême) et nous sommes actuellement sur d'autres dossiers qui sont encore confidentiels. Poitou-Charentes est accueillante et des efforts importants sont faits pour développer le secteur vert, ce qui nous plaît. Nous avons une vraie affinité avec cette région. Nous y envisageons d'ailleurs une implantation permanente pour être plus proche de nos investissements : proximité signifie qu'il faut, pour suivre les entreprises dans lesquelles nous investissons, être à une distance raisonnable. Le Morbihan c'est un peu loin pour suivre une entreprise d'Angoulême. Nous souhaitons aussi que le nombre de souscripteurs de Poitou-Charentes augmente. Enfin, nous allons nouer un partenariat avec le conseil régional.

Source : Ecoveille Poitou-Charentes, lettre hebdomadaire d'information économique régionale, n° 16 du 18 février 2010